Questions :Les feuillets qui contiennent aussi des Divré torah doivent-ils être mis à la Guéniza ? Réponse :le Rama (YD, 276 ,13) dit qu’il est interdit a priori d’écrire un Nom (divin) hors d’un livre car cela peut mener à un mépris (si le papier est ensuite maltraité). C’est la raison, dit-il, pour laquelle on n’écrit pas le Nom dans une lettre. Certains évitent même le nom Chalom en omettant d’écrire la fin de ce nom. (Maharil au nom du Tachbets) Le Techouvot Vehanhaguot (tome 3, 324) écrit que les gens aujourd’hui mettent à la Guéniza y compris des journaux qui contiennent des écrits profanes, et même les choses futiles sont mises à la Guéniza, à cote des Téfilins, Mézouzots, pourtant encore imprégnés de sainteté ! Certaines choses qui ne nécessitent pas de Guéniza mais qui ne doivent juste pas être traités avec mépris sont à côté d’éléments qui, eux, nécessitent réellement une Guéniza. Le Rav juge cela comme étant un mépris pour les choses sacrées. Il recommande donc d’installer deux types de Guéniza : une pour les objets sacrées comme les parchemins des Tefilins et Mézouzots, et a fortiori pour les parchemins issus du Sefer Torah qu’on doit enterrer au cimetière et sans y mêler autre chose. Toutefois, dit le Rav , il semble que l’on puisse les enterrer avec des lanières qui les ont servis (mais les lanières n’ont pas besoin d’un pot d’argile). Et une seconde Guéniza pour les Divré Tora imprimés, qu’on n’a pas le droit de traiter avec mépris. Dans cette seconde Guéniza on pourra introduire des journaux qui contiennent aussi des choses profanes, car là il s’agit juste de ne pas provoquer de mépris. Or le profane collé au Kodech ne constitue pas un mépris. Le Rav précise encore qu’à priori il est bon d’extraire les parties profanes et de ne pas les mettre à la Guéniza. On apprendra aux gens à agir de la sorte. Les responsables de journaux seront aussi avertis de ne pas mêler dans la même page paroles de torah et paroles profanes, car ils encouragent de la sorte les lecteurs à ne pas mettre à la Guéniza ces journaux qui finiront par être jetés à la poubelle. Cela peut amener à D. ne plaise, des souffrances et de la pauvreté chez les juifs. Il est donc recommandé de mettre les Divré torah dans une page à part, et de préciser que cette page doit être mise à la Guéniza. (En cas de grande nécessité on autorisera à jeter des journaux qui contiennent des Divré torah s’ils sont enveloppés d’un papier et ne sont pas déposés véritablement dans la poubelle) |
Où placer les feuillets contenant des Divré Torah ?
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