Question :La semaine derniere je m’appretais à manger une quantité conséquente de gateaux lors de mon petit déjeuner. Lorsque tout à coup, on me fait remarquer que si je désire fixer mon repas sur la consommation de ces gâteaux (c’est-à-dire en y mangeant 260 grammes), je tombe sous l’obligation defaire nétilat yadaim et reciter la bénédiction initiale de « hamotsi », est-ce exact ? Puis-avoir un éclaircissement sur ce que l’on nomme « Pat habaa békissnin » ? Réponse : En guise d’introduction, il convient d’expliquer le terme employé par nos Sages : « Pat’ habaa békissnin ». Que désigne-t-il ? Le terme « Pat habaa békissnin » fait reference à un aliment confectionné à partir d’une pâte sur lequel nous ne reciterons pas la bénédiction de hamotsi mais de boré miné mézonot. [ La benediction de hamotsi étant reserver au pain lui aussi provenant d’une pâte à base de farine, la benediction de mézonot sera récité sur toute autre aliment confectionné à partir d’une pâte remplissant une des conditions que nous nous appretons à expliquer dans notre question] Afin de reciter mézonot sur un aliment fait à partir d’une pâte, voici les conditions à remplir : Le Choulkhan ‘Aroukh [Siman 168 alinéa 7] stipule qu’il existe trois opinions différentes afin de définir une pâte comme étant « pat’ habaa békissnin » à savoir : 1)Que la pâte soit farcie. ( Cet avis se trouve être celui de Rabénou ‘Hananel, du Aroukh, du Tour et du Rachba) 2)Que la pâte soit sucrée. (Selon l’avis du Rambam dans son oeuvre Michné torah – Hikhot Berakhot Chapitre 3 Halakha 9) 3)Que la pâte soit croquante, croustillante. (D’après l’avis du ‘Aroukh au nom du Rav Hay Gaon) Notre Maitre Rabbi Yossef Karo dans son Choulkhan ‘Aroukh statue la loi comme étant ces trois avis. Ces trois conditions doivent-elles être réunis en même temps ou non ? Non, lorsque le Choulkhan ‘Aroukh stipule et fixe la loi comme ces trois avis disctinct, cela veut dire que si un aliment comporte une seule de ces trois conditions cela nous suffit afin de nous permettre de réciter boré miné mézonot. Nous comprenons bien, qu’est considéré comme un véritable mézonot de façon certaine (c’est-à-dire d’après tous les avis), l’aliment comprenant ces trois conditions. En revanche, si l’aliment possède qu’une ou deux des conditions citées plus haut, nous réciterons tout de même mézonot en cas de doute, mais selon un avis, ou deux selon la situation, il aurait bien fallu reciter la benediction de « hamotsi le’hem min haarets ». En ce qui concerne directement notre question, notre Maitre le choulkhan ‘aroukh (siman 168 alinéa 6) écrit : Toute personne qui désire manger un aliment entrant dans la catégorie de pat habaa békissnin car répondant à une des conditions citée par les différents decisionnaires, récite en tant que bénédiction initiale « boré miné mézonot » et en tant que bénédiction finale « al hamé’hya ». Cependant si elle désire y manger une quantité dont les gens fixent leur repas dessus, elle se devra réciter au préalable hamotsi le’hem min haarets et ensuite le birkat hamazone, bien que lui ne soit passe rassasié par cette quantité » Le Michna Beroura alinéa 25 ajoute qu’il convient de la même manière, de faire netilat yadaim avant, comme nous le faisons habituellement avant la consommation de pain. En conclusion, voici le comportement à adopter dans votre cas. Puisque vous souhaiter fixer votr repas sur la consummation de gateaux, vous devez faire tout d’abord netilat yadaim puis ensuite prononcer la bénédiction de hamotsi avant de consommer vos 260g de gâteau sans oublier de reciter après le birkat hamazon. En clair, il vous faut vous comporter de la même manière que si vous consommez un véritable pain. |
manger 260g de gateaux : motsi ?
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