Question :un enfant ayant été hospitalisé doit-il réciter le Gomel une fois rétablit ? Et si oui, est-ce nécessaire de le faire devant 10 adultes ou peut-il le faire en présence des élèves de sa classe à l’école ? Réponse : Du Michna Beroura (219, 3) il ressort que le mineur n’est pas obligé de remercier D. par le Gomel (y compris pour l’initier en tant que ‘Hinoukh) Le Kaf Hah’ayim (art. 2) explique la raison qui nous amènerait à dispenser l’enfant : le texte de la bénédiction parle de bienfaits octroyés (par D.) aux « coupables » (la’hayavim). Or, le mineur n’est par définition pas responsable de ses actes. L’expression ne peut pas non plus se référer à son père, ce serait interdit de le dire ainsi. Quant à l’éventualité d’une réincarnation d’une âme adulte qui a fauté, dans le corps de cet enfant, qu’en sait – on ? Il rapporte en suite à ce sujet une controverse. D’un côté, le Maharam Mints, le Knesset Haguédola et le Maguen Avraham, qui s’opposent à la récitation de cette bénédiction par un mineur, comme expliqué. Mais d’autres maitres comme le La’hmé Toda ou le ‘Hida ont un avis différent. Il en conclut que c’est affaire de Minhag, et que par conséquent en l’absence de coutume on s’abstiendra, pour ne pas prononcer une bénédiction inutile. Il y a une autre discussion entre nos maitres, c’est autour de la question de savoir si le père peut dire cette bénédiction pour son fils, dans le cas où celui-ci a été sauvé de la maladie. Alors que le Tachbets (Rav Duran) et le Rav Yéhouda Ayache le permettent, le Elia Raba et d’autres s’y opposent. Le Hida dans son Ma’hzik Berakha (note 6) est de cet avis. Quoi qu’il préconise de faire la Bérakha sans le nom de D. et la mention de Mallkout. Passons au Choul’han Aroukh : au chap. 219, 3 il recommande de dire cette Berakha devant dix personnes, dont deux sages, comme l’allusionne le verset (psaumes 107, 32). La présence des sages, ceci dit, n’est pas rédhibitoire. La coutume, rapporte-t-il, est de réciter la bénédiction après la lecture de la torah, car il y a dix personnes réunies. S’il a récité le Gomel devant moins de dix personnes, conclut le CA, il y a discussion quant à savoir s’il est quitte ou pas. Il sera donc bon de réciter devant 10 personnes, cette fois sans le Nom et la mention de la royauté. |
Gomel pour un enfant ayant été hospitalisé
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