Nos Sages ont institué cinq jeunes au cours de l’année juive: le Tsom Guédalia, le 3 Tichri, le Dix Tevet, le Taanit Ester, 13 Adar, le 17 Tamouz et Ticha Béav. Quelles sont les raisons de ces jeunes, et quelles sont leurs lois? Quels sont les changements qui interviennent dans la prière des jours de jeunes?
Les cinq Jeunes
- Le Rambam écrit (Hil’hot Taaniyot 5, 1): « Il y a des jours où tout Israel jeune à cause des malheurs qui se sont produits afin de réveiller les cœurs et ouvrir la voie du repentir. Ce sera un souvenir pour nos mauvaises actions, et les actions de nos pères qui sont telles nos actions, ce qui provoqua pour eux et pour nous ces malheurs. Car c’est par le souvenir de ces actes que nous nous améliorerons comme il est dit (Vayikra 26, 40): « ils se confesseront et confesseront les fautes de leurs pères. »
- Le trois Tichri: jour du meurtre de Guédalia Ben A’hikam. Après la destruction du premier Temple, Nabuchodonosor désigna Guédalia comme chef du peuple d’Israel en terre d’Israel, et à cause de la discorde et de la haine gratuite, il fut assassiné par Ychmael Ben Netanya. Sa mort entraina la déportation de dernier rescapés en Israel, dont plusieurs milliers moururent, ce qui anéantit les dernières chances à cette époque de retour et de reconstruction du Temple à nouveau et d’unifier le peuple. Telles sont les paroles du Rambam (ibid, 2): « Le jour où fut assassiné Guédalia Ben A’hikam c’est éteinte la dernière braise d’Israel restante, ce qui entraina l’exil. »
- Le Dix Tévet: le jour ou Nabuchodonosor roi de Babel assiégea Jérusalem et l’enferma de tout côté par un encerclement, ce qui entraina la destruction du premier Temple et l’exil du peuple. (cf Choul’han Arou’h, 549, 2; Tachbets vol. 2, 271; Min’hat ‘Hinou’h 301)
- Le Dix-sept Tamouz: cinq malheurs se sont produits ce jour-là. 1. Moché Rabbénou détruisit les Tables de la Loi lorsqu’il redescendit du Mont Sinaï et vu le veau d’or. 2. Le Tamid, sacrifice journalier fut annulé à l’époque du premier Temple. 3. Les murailles de Jérusalem furent ébréchées lors de la destruction du deuxième Temple. 4. chef militaire romain Apostamos, le mécréant brula la Torah. 5. Une statue fut érigée dans le Hei’hal du temple par les impies d’Israel, et d’après certains par Apostamos (cf Kaf Ha’haim 549, 4). Ceci entraina la destruction du temple et l’exil du peuple d’Israel.
- Bien qu’à l’époque du premier Temple, la muraille fut ébréchée le Neuf du mois, comme il est dit: « Le quatrième mois, le neuf du mois, la famine durcit dans la ville. La muraille fut ébréchée … » (Jérémie 52, 6-7), puisqu’à l’époque du deuxième Temple la muraille fut ébréchée le dix-sept du mois, le jeune fut institué ce jour-là car le deuxième exil nous est plus pénible (Choul’han Arou’h 549, 2). Même un particulier n’a pas à jeuner le neuf du mois après que Nos Sages n’aient pas institué de jeune ce jour-là afin de ne pas déranger le gens (Bet Yossef ibid au nom du Ramban, Kaf Ha’haim 12). De plus d’après le Yérouchalmi même lors de la destruction du premier Temple, les murailles furent ébréchées le dix-sept tamouz, mais à cause des catastrophes il se sont trompés dans le calcul. (Taanit 4, 5; cf Tossafot Roch Hachana 18b Vézé)
- Le Neuf Av: cinq catastrophes s’y sont produites. 1. Ce jour-là fut décrété sur nos ancêtres dans le désert qu’ils ne rentreraient pas en terre d’Israel lors de l’épisode des explorateurs qui rapportèrent la médisance à propos de la Terre d’Israel. Le peuple d’Israel se mit alors à pleurer de manière gratuite, ce jour-là fut prédestiné pour les générations futures, aux pleurs. 2-3. Ce jour-là furent détruits le premier et deuxième Temple. 4. La ville de Beitar qui était une métropole importante tomba aux mains de l’ennemi avec ses myriades d’habitants. 5. Apostomus le Mécréant laboura ce jour-là l’emplacement du Temple et ses alentours, et s’accomplit la prophétie: « Sion sera labourée tel un champ. » (Rambam Taaniyot 5, 3; Choul’han Arou’h 549, 1)
- Taanit Ester: ce jeune fut fixer pour plusieurs raisons, entre autre en commémoration du jeune de nos ancêtres lorsqu’ils luttèrent contre leurs ennemis le jour du treize Adar. C’est un jour propice pour faire ployer les forces des ennemis d’Israel, descendants d’Amalek. C’est pourquoi Nos Sages l’ont fixé comme jour de jeune afin de d’affaiblir les forces des ennemis qui se dressent contre nous et de les anéantir. Il y a d’autres raisons. (Choul’han Arou’h 686, 2; Kaf Ha’haim 8; cf Rambam Taaniyot 5, 5)
- L’importance de ces jeunes: d’après certains ces jours de jeune sont une Mitsva positive des Prophètes, et d’après d’autres de nos jours ce n’est qu’une injonction d’ordre rabbinique. (cf Michna Broura 549, 1; Tour et Choul’han Arou’h 554, 6; Chout Tachbets vol. 2, 271)
Prières du jeune
- Anénou: Le particulier l’intercale dans « Choméa Téfila » tandis que le Chalia’h tsibour recite une bénédiction à part entière entre « Goel Israel » et « Réfaénou ».
- D’après le Choul’han Arou’h on dit Anénou depuis la prière de Arvit de la veille du jeune, bien que l’on continue à manger pendant la nuit, mais l’habitude répandue chez la plupart des Séfaradim est de ne pas le lire la veille du jeune mais uniquement dans la prière de Cha’harit et Min’ha; cependant à Ticha Béav que l’on jeune depuis le coucher du soleil l’habitude et de reciter Anénou dans toutes les prières.
- Les Ashkénazim ont l’habitude que le seul le Chalia’h Tsibour recite Anénou dans la ‘Hazara de Cha’harit et Min’ha, et le particulier ne le recite dans sa Amida à voix basse qu’à Min’ha, même lorsqu’il prie Min’ha Guédola. (Tossafot Chabbat 24a; Choul’han Arou’h Rama 565, 3; Biouré Hagra 8; Kaf Ha’haim 16)
- Si le particulier a oublié de reciter Anénou et qu’il n’a pas encore prononcer le Nom Divin de la bénédiction de Choméa Téfila, il reviendra en arrière. Par contre si il a déjà dit le Nom Divin, il ne reviendra pas en arrière mais intercalera Anénou à la fin de Elokay Netsor.
- Si l’officiant a oublié de réciter Anénou, Si il n’a dit que les mots « Barou’h Ata » de la bénédiction de Réfaénou, il reviendra en arrière pour reciter Anénou et terminer avec sa signature particulière et lire ensuite la bénédiction de Réfaénou. Si il a déjà prononcé le Nom Divin, il ne reviendra pas en arrière, mais l’intercalera dans la bénédiction de Choméa Téfila sans la signature (cf Kaf Ha’haim 119, 23). Si il a également oublié de l’intercaler dans Choméa Téfila, il l’insèrera après le premier « Yihou Lératson ». (cf Kaf Ha’haim 28, Michna Broura 19)
- D’après le Choul’han Arou’h l’officiant ne recite Anénou dans la répétition de la Amida uniquement si il y dix personnes dans l’assemblée qui jeunent et prient. De nos jours l’habitude et de se suffire lors de jeune public de six personnes qui jeunent et d’après le Michna Broura il faut au moins sept personnes. (Kaf Ha’haim 566, 32)
- Celui qui ne jeune pas ne sera pas officiant. Si il n’y a pas d’autre officiant qui jeune et qu’il y a au moins six personnes qui jeunent dans l’assemblée, l’officiant ne recitera pas Anénou dans sa Amida à voix basse et ne le lira pas comme une bénédiction indépendante dans la répétition de la Amida mais l’intercalera dans Choméa Téfila comme le recite un particulier. Dans ce cas-là il ne dira pas dans la ‘hazara: « Taaniténou » (dans le rituel Ashkénaze) mais « Béyom Tsom Hataanit Hazé », car lui-même ne jeune pas. (Cf Choul’han Arou’h 566, 3; Birké Yossef 2; Michna Broura 14, cf Rama 565, Maguen Avraham et Taz 1)
- On ne recite pas Anénou dans la prière de Arvit de la sortie du jeune même si on jeune encore. (Rachi Chabbat 24a)
- Birkat Kohanim à Min’ha: Si on prie Min’ha une demi-heure avant le coucher du soleil, on recitera alors la Birkat Cohanim; certains permettent même depuis le Plag Hamin’ha, c.-à-d. une heure et quart avant la sortie des étoiles, et il n’y a pas lieu de protester contre eux. Par contre on ne peut la reciter avant cet horaire. (Choul’han arou’h 566, 8 et 129, 1; Ben Ich ‘Hay Chana Richona Tétsavé 23, Rav Péalim vol. 4, 5; Loua’h Erets Israel)
- Un Kohen qui ne peut jeuner ne recitera pas la Birkat Kohanim et sortira de la synagogue avant Retsé. (Od Yossef ‘Hay Vayakhel 7, Kaf Ha’haim 129, 5)
- Même les Ashkenazim reciteront la Birkat Kohanim à Min’ha du jeune. Dans certains endroits ils n’ont pas l’habitude de la reciter comme partie intégrante de la coutume de ne pas la reciter toute l’année sauf pendant les fêtes. Mais en Israel l’habitude est de la reciter tous les matins dans la prière de Cha’harit, ils la reciteront donc à Min’ha du jeune (Sefer Erets Israel du Rav Tikotsinsky p. 22). Ceux qui ont l’habitude toute l’année de dire à Min’ha « Chalom Rav », ont l’habitude de dire à Min’ha du jeune « Sim Chalom ».
- Lecture de la Torah: le jour du jeune ne monte à la torah uniquement celui qui jeune, même si le jeune tombe un Lundi ou Jeudi. Si c’est le seul Kohen dans la synagogue, il sortira de la synagogue et un Israel montera à sa place.
- Si on a appelé à la Torah quelqu’un qui ne jeune pas, il ne montera pas. Certains disent qu’en cas de force majeure ou pour éviter un ‘Hiloul Hachem il pourra monter. Celui qui ne jeune pas ne pourra pas non plus lire dans le Sefer Torah.
- Si une personne craint qu’on va l’appeler à monter à la Torah et qu’il ne jeune pas, il sortira de la synagogue avant la lecture. (cf Choul’han Arou’h 566, 6; Taz 7; Maguen Avraham 8; Kaf Ha’haim 42-46; Michna Broura 21)
- Haftara: certains ont l’habitude de lire une Haftara à Min’ha du jeune, cependant la plupart des Séfaradim ont l’habitude de ne lire la Haftara pendant un jeune uniquement à Min’ha de Ticha Béav. (Rama 566, 1 et cf Kaf Ha’haim 10)
- Là où on a l’habitude de lire la Haftara, celui qui monte pour la troisième montée lit la Haftara; si il ne sait pas la lire, le Levy la lira, et si lui non plus ne sait pas la lire, le Kohen la lira, et si même lui ne sait pas la lire, une personne de l’assemblée la lira.
- Un Séfarade qui a était appelé à monter troisième dans une synagogue Ashkénaze peut lire la Haftara avec ses bénédictions car il suit l’assemblée dans laquelle il se trouve, de plus certains Séfaradim lisent également la Haftara.
- A Min’ha du jeune on rajoute le « Yéhi Ratson » dans la bénédiction de Elokay Netsor avant le deuxième « Yihou Lératson » comme imprimé dans les Siddourim. (cf Choul’han Arou’h 655, 4; cf Kah ha’haim 21-22 qu’on peut le reciter même après le deuxième « Yihou Lératson » si on a oublié de le lire avant)
Ce qui est permis et interdit pendant le jeune
- On a le droit de se laver, de s’enduire d’huile, de porter des chaussures en cuir et d’avoir des rapports conjugaux pendant les jeunes de Tsom Guédalia, Dix Tevet, 17 Tamouz et Taanit Ester. Quelqu’un de pieu et en bonne santé se montrera strict dans tous ces domaines, sauf les chaussures en cuir car cela pourrait semblait bizarre devant les gens. De même concernant les rapports conjugaux le soir de la Tévila au Mikvé (Choul’han Arou’h 550, 2; Michna Broura 6; Kaf Ha’haim 10; 12)
- Se rincer la bouche: il est interdit de se rincer la bouche lors d’un jeune public. De même il est interdit de gouter un aliment, même si on a l’intention de le recracher ensuite. Par contre lors d’un jeune individuel qu’une personne a pris sur elle, on a le droit de gouter et de recracher ou de se rincer la bouche; mais certains se montrent stricts. (cf Choul’han Arou’h 567, 3 et commentateurs adloc)
- il est interdit à Ticha Béav de se laver, de s’enduire d’huile, de porter des chaussures en cuir, et d’avoir des rapports conjugaux. Même une personne qui ne jeune pas pour cause de maladie ne lui sont pas permises ces actions sauf si il en a besoin pour raison médicale. (Choul’han Arou’h 554, 1 et commentateurs adloc)
- Femmes enceintes et nourrisses: elles sont dispensées du jeune de Tsom Guédalia, Dix Tevet, Taanit Ester, 17 Tamouz. Est considéré comme étant enceinte seulement après trois mois de grossesse; une femme qui allaite est dispensée tant qu’elle allaite effectivement, et non tous les vingt-quatre mois qui suivent la naissance. Cependant si elles sont très faibles, elles sont comme tout malade que bien qu’il n’y ait pas de danger est dispensée de jeuner. Si il y a un risque médical que le jeune peut provoquer une fausse-couche, D.ieu nous en préserve, elle doit manger même si elle ne sent pas faible, et ce même dans les premiers mois de la grossesse.
- Les femmes enceintes et qui allaitent qui sont dispensées du jeune peuvent se montrer strictes envers elle-même et jeuner, mais dès qu’elles se sentent mal, il leur est interdit de continuer à jeuner.
- celui qui a le droit de manger le jour du jeune, n’a pas besoin de manger par parcimonie comme le jour de Yom Kippour, mais peut manger normalement, en faisant attention toutefois de ne pas consommer de délices et de mets fins, uniquement ce qui est nécessaire au maintien de sa santé.
- De nos jours on a l’habitude que même les dispensés du jeune commencent à jeuner, et cassent le jeune si ils se sentent mal. (Choul’han Arou’h 550, 5; 554, 5 et commentateurs)
- Une femme enceinte qui a très envie d’un certain fruit a le droit de le consommer et même de reciter la bénédiction de Chéé’hiyanou si c’est un nouveau fruit.
- Enfant: si il est suffisamment mur pour s’endeuiller, on l’éduquera a jeuner un peu avec le public, et on retardera l’heure de son repas. Il est bon de l’éduquer de ne pas manger de sucreries afin de l’habituer à s’endeuiller avec le public. (cf Kaf Ha’haim 550, 9; 554, 23)
- Un enfant qui ne comprend pas la gravite de la destruction du Temple a le droit de manger même des sucreries.
- Celui qui a mangé le jour du jeune de manière non justifiée, intentionnellement ou non, doit continuer à jeuner jusqu’à la fin du jeune (Choul’han Arou’h 568, 1). Il demandera à un Rav combien de jeunes il doit jeuner pour réparer ce qu’il a détérioré.
- Quelqu’un qui a mangé par erreur le jour du jeune moins d’un Kazayit (27 gr) ou but moins d’un Réviit (86 cl) peut dire le Anénou dans la prière et même être officiant, et d’après certains même si il a mangé plus d’un Kazayit ou bu plus d’un réviit, il peut quand même reciter Anénou et être officiant, et ainsi est tranchée la Hala’ha. (cf Kaf Ha’haim et Michna Broura 568)
- Quelqu’un qui ne jeune pas pour cause de vieillesse ou de maladie ne peut dire dans la prière « Béyom Taanit Hazé » et surement être officiant.
- Si par inadvertance on a recite la bénédiction sur un aliment le jour du jeune, d’après certains il faut manger un petit morceau afin que la bénédiction ne s’avère pas avoir été récitée ne vain, car reciter une bénédiction en vain est un interdit d’ordre toranique qui prend le dessus sur le jeune qui est une Mitsva uniquement d’ordre rabbinique. Mais d’après d’autres il ne faut pas manger pendant le jeune afin de ne pas multiplier les transgressions, il est déjà suffisant d’avoir prononcer le Nom Divin en vain, il convient de ne pas rajouter un autre interdit d’ordre rabbinique de façon intentionnelle, et telle est l’habitude.
Horaires du Jeune
- Il est permis de manger la veille du jeune de Tsom Guédalia, Dix Tevet, Taanit Ester et 17 Tamouz jusqu’à Amoud Hacha’har, l’aube. Ceci à condition de ne pas avoir dormi d’un sommeil profond, mais si il a dormi d’un sommeil, il est interdit de manger ou boire. Si on a dit ou pense avant de dormir: « Je compte manger avant l’aube », dans cette formule ou une, a le droit de manger.
- Même quelqu’un qui a l’habitude de boire tous les matins à son réveil avant l’aube doit reciter la formule susmentionnée pour pouvoir boire. D’après les décisionnaires qui suivent le Rama, celui qui a l’habitude de boire n’a pas besoin de faire un Tnay. Le Michna Broura (564, 6) écrit qu’il est quand même bon de dire ce Tnay. D’après le Zohar Hakadoch, même si on a fait un Tnay, on ne mangera pas avant l’aube. On a l’habitude d’être indulgeant concernant la boisson avant l’aube avec un Tnay, mais on ne mangera pas. Si on craint de ne pouvoir jeuner si on ne mange pas avant l’aube, il n’y a pas lieu de se montrer strict même pour la nourriture. (Choul’han Arou’h 564; Michna Broura 1; Kaf Ha’haim 7-9; 89, 28-30; 581, 69; Ben Ich ‘Hay Chana Richona Nitsavim 1)
- On a le droit de manger plus que d’habitude la veille du jeune, et il n’y a pas besoin de se montrer strict sur ce point. (cf Kaf ha’haim 549, 11)
- Il est bon de ne pas manger de viande la veille du jeune et a la sortie du jeune, mais si le jeune tombe un dimanche et que la veille du jeune tombe le samedi soir, il n’y a pas lieu de se montrer strict et on mangera de la viande pendant la Séouda Réviit. (Cf Kaf Ha’haim 558, 16; 564, 12; Michna Broura 558, 5; cf Choul’han Arou’h 300, Guémara Chabbat 119b)
- La veille du jeune on évite d’organiser des festivités et d’écouter de la musique. (Ben Ich ‘Hay Chana Richona Dévarim 5)