Quelles sont les lois et habitudes des jours qui précèdent Chavouot? Comment doit-on se préparer au don de la Torah chaque année? Quand se coupe-t-on les cheveux et pourquoi décore-t-on la synagogue pour Chavouot? A quoi faut-il faire attention lorsque Chavouot tombe un Dimanche? Que lit-on pendant le Tikkoun?
Tags: Chavouot, Roch ‘Hodech Sivan, Téfilat Hachla, Chavouot le Dimanche, Tikkoun Chavouot
Jours précédant Chavouot
Veille de Roch ‘Hodech Sivan
- La veille de Roch ‘Hodech Sivan il est bon de lire la prière du Chla Hakadoch à propos de l’éducation des enfants et de leur apprentissage dans la voix de la Torah, et on pourra la lire même si la veille de Roch ‘Hodech tombe un Chabbat, bien qui soit inclus une demande d’expiation des fautes, il est permis de la lire pendant Chabbat car cela fait partie de la prière. Cependant si on jeune le jeudi précédant, on la lira à ce moment.
A partir de Roch ‘Hodech Sivan
- Le jour de Roch ‘Hodech Sivan les enfants d’Israel sont arrivés face au Mont Sinaï. Ce jour-là régnait une grande unité dans le peuple d’Israel « comme une personne d’un seul cœur » comme il est écrit: « il a campé (au singulier) là Israel face à la montagne » (Chémot 19, 2). Certains des Sages d’Israel disent que les Enfants d’Israel sont arrivés au Mont Sinaï le deuxième jour du mois de Sivan (cf Rachi adloc). C’est pourquoi il faut faire attention en particulier pendant ces deux jours à l’amitié et la fraternité plus que tout autre jour du Omer et plus que toute l’année.
- Il sied de se comporter avec pureté et sainteté tous les six jours depuis Roch ‘Hodech jusqu’à la fête de Chavouot, et cela éclairera d’une grande lumière l’âme de la personne et l’inciter à craindre Hachem.
- On évitera les rapports conjugaux pendant les trois jours précédant la fête de Chavouot, comme il est dit à propos du don de la Torah: « Soyez prêts pour trois jours, ne vous approchez pas de vos femmes » (Chémot 19, 15), et à plus forte raison il faut s’abstenir le soir de Chavouot (Kaf Ha’haim 494, 13). Cependant concernant le soir du Mikvé cela est permis même le soir de Chavouot. (Kaf Ha’haim ibid 14)
- On ne recite pas les Ta’hanoun, supplications, ni on ne jeune depuis Roch ‘Hodech jusqu’au treize Sivan (non inclus), car depuis ce jour ont commencé les préparatifs du don de la Torah. Les jours qui suivent Chavouot sont des jours de rattrapage du sacrifice de Chavouot. En Diaspora certains ont l’habitude de ne pas reciter les Ta’hanoun même le treize Sivan (Kaf Ha’haim ibid, 50-52). Cependant l’habitude des Sefardim de Jérusalem et l’habitude de Bet El de ne pas dire Ta’hanoun uniquement jusqu’au douze Sivan, et l’habitude des Ashkénazim en Terre d’Israel jusqu’au treize Sivan. (cf Kaf Ha’haim 131, 107, Minhagué Haarizal p. 66, 5)
Veille de Chavouot
- A Pessa’h on apporte une offrande d’orge, nourriture des animaux, à Chavouot on apporte une offrande de blé, nourriture des humains, car la fête de Pessa’h représente la liberté physique et notre corps ressemble quelque peu à celui des animaux, tandis que la fête de Chavouot représente la liberté spirituelle que nous avons accédée grâce au don de la Torah. La délivrance physique qui commença à Pessa’h atteint son aboutissement par la délivrance spirituelle avec le don de la Torah. (cf Od Yossef ‘Hay Bamidbar)
- Celui qui s’adonne à un labeur la veille de Chabbat ou de Yom Tov après ‘Hatsot, la mi-journée, ou après Min’ha Ketana, deux heures et demi avant le coucher du soleil, ne voit pas de bénédiction dans son travail à jamais. Cependant on a le droit de travailler pour le besoin de la fête. (Tour Ora’h ‘Haim 468)
- On ne doit pas manger la veille de Yom Tov à partir de ‘Hatsot, la mi-journée, afin de manger avec appétit le repas du soir; par contre on peut manger des fruits ou des gâteaux. (cf Ben Ich ‘Hay Chana Richona Haazinou 3)
- On a l’habitude d’orner la synagogue d’herbes et de fleurs la veille de la fête, en souvenir du don de la Torah qui se produisit sur une montagne recouverte de verdure, comme il est dit: « le bétail ne broutera pas face à cette montagne » (Chémot 34, 3; Rama 494, 3). Certains ont l’habitude d’accrocher des branches d’arbre à la synagogue et à la maison car nous sommes jugés sur les fruits des arbres à Chavouot et de prier à ce sujet (Béer Hétev ibid 7). Cependant notre habitude et d’orner le Sefer Torah de roses ainsi que la Téva et quelques autres endroits de la synagogue (Kaf Ha’haim ibid 58-59) en souvenir du don de la Torah où le monde entier s’est remplit de parfum (cf Chabbat 88b). D’après le Gaon de Vilna on n’introduit aucun arbre de nos jours dans la synagogue (Michna Broura 494, 10)
- Si Chavouot tombe un Dimanche, on décorera la synagogue la veille de Chabbat et pas pendant le Chabbat. (Kaf Ha’haim 55)
- On se coupe les cheveux, les ongles et on se lavera avant de se tremper au Mikvé, et il est bon de lire le « Léchem Yi’houd » avant la coupe de cheveux (Lachon ‘Ha’hamim vol. 1, 58)
- La Kavana, l’intention qui y est précisé est la suivante: lors de la coupe de cheveux on pensera à accomplir la Mitsva des deux péot, les coins de la tête, celle de droite et celle de gauche, et cinq Mitsvot des péot de la barbe. Lorsque l’on paye le coiffeur, il faut penser à accomplir la Mitsva de « Béyomo Titen Sé’haro », le jour même tu donnera son salaire (à ton employé).
- Bien que d’après le Arizal on ne se coupe pas les cheveux durant la Séfirat haomer, uniquement la veille de Chavouot, lorsque Chavouot tombe un dimanche, on se coupera les cheveux le vendredi. (cf Kaf ha’haim 493, 13)
- « Tout un chacun doit se purifier pendant les fêtes de pèlerinage » (Roch Hachana 16b) en se trempant au Mikvé à l’approche de la fête , spécialement avant Chavouot où tout le peuple d’Israel s’est purifié, hommes et femmes, selon l’injonction divine.
- On n’effectuera pas de saignée la veille de Chavouot qui est un jour de danger, car si les enfants d’israel n’avaient pas accepté la torah ils auraient été enterrés sur place sous le Mont Sinaï. Nos Sages ont décrété pour cette raison de na pas pratiquer de saignée toutes les veilles de fêtes. Si Chavouot tombe un Dimanche on se montrera strict et on s’abstiendra même le vendredi. Un don de sang est considéré comme une saignée. Il est préférable de ne pas faire d’opération médicale ce jour-là si on peut la repousser. (Chabbat 129b; Rama 468, 10; Michna Broura 38; Kaf Ha’haim 98)
Chavouot le dimanche
- Il faut prévoir la veille de Chabbat un Ner Néchama, une bougie de plus de 24 heures, afin de pouvoir l’utiliser pour allumer le feu pendant la fête, spécialement pour l’allumage des bougies de Yom Tov à la sortie du Chabbat.
- Il faut préparer la veille du Chabbat deux paires de bougeoirs: une pour Chabbat et une pour la fête. On allumera les bougies de Chabbat la veille de Chabbat comme d’habitude. Par contre on allumera les bougies de Yom Tov après la sortie des étoiles après avoir récité dans la prière de Arvit « Vatodienou » ou après avoir dit: « Barou’h Hamavdil Ben Kodech Lékodech ».
- Il faut allumer les bougies avant le Kiddouch. Celle qui a l’habitude de reciter la bénédiction de « Chéé’hiyanou » lors de l’allumage des bougies le fera également ce jour-là. Si elle allume après le Kiddouch elle ne pourra plus reciter la bénédiction de « Chéé’hiyanou ».
- Lors de la prière Arvit on intercale le passage de « Vatodienou » en lieu et place de « Ata ‘Honantanou ». Si on a oublié de le lire et qu’on s’en est rendu compte avant d’avoir dit: « Barou’h Ata Hachem Mékadech Israel Véazémanim » on dira « Vatodienou » et ensuite « Véassihénou ». Si on a déjà prononcé le Nom Divin, on ne reviendra pas en arrière. (Cf Choul’han Arou’h 599; Kaf Ha’haim 2)
- On ne peut pratiquer de travaux interdits pendant Chabbat même si ils sont permis pendant Yom Tov tant que l’on n’a pas dit « Vatodienou » dans la prière ou « Barou’h Hamavdil Ben Kodech Lékodech » après la prière.
- Lorsque Chavouot tombe le Dimanche, on recite cinq bénédictions dans le Kidouch, ayant pour sigle mnémotechnique Yaknéaz: Yayin, Kidouch, Ner, Havdala, Zman. 1. Yayin: Boré Péri Haguéfen sur le vin; 2. Kidouch: « Acher Ba’har Banou… Mékadech Israel Véazémanim »; 3. Ner: « Boré Méoré Haech » sur les bougies que la femme a allumées; 4. Havdala: « Barou’h Hamavdil Ben Kodech Lékodech »; 5. Zman: « Chéé’hiyanou ». (cf Choul’han Arou’h 573, 1)
- Si on s’est trompé et que l’on a recité le Kidouch standard sans la Havdala, on recitera la Havdala lorsque l’on s’en rappellera. Comment procédera-t-on? Si on s’est rappelé pendant le repas et que l’on a l’habitude de boire du vin pendant le repas, on prendra un verre de vin en main et on recitera « Boré Méoré Haech » et « Hamavdil ». Si on n’a pas l’habitude de boire du vin pendant le repas ou qu’on s’en est rappelé après le repas, on prendra un verre de vin et on recitera trois bénédictions: « Haguéfen », « Méoré Haech » et « Hamavdil ». (cf Kaf Ha’haim ibid 23-24)
- Il est interdit de dire pendant Chabbat: « Je vais dormir pour avoir des forces pour pouvoir rester éveillé lors de la veillée de Chavouot », mais il est permis de le penser. (Michna Broura 290, 4)
- Il est interdit de sortir un aliment congelé du congélateur le jour du Chabbat afin qu’il soit décongelé pour le repas de Yom Tov.
- Le jour du Chabbat on s’efforcera de prier Min’ha tôt afin de manger la Séouda Chlichit avant l’heure de Min’ha Ketana, deux heures et demi avant le coucher du soleil, afin de pouvoir manger le repas du soir de la fête avec appétit (Choul’han Arou’h 639, 3). Si l’heure est passée et que l’on pas eut le temps de manger, on fera la Séouda Chlichit mais sans consommer plus d’un « Kabeitsa » de pain (54 grammes, environ deux tranches; Rama 529, 1; Michna Broura 291, 17)
- Il n’y a pas de permission de dresser la table pendant Chabbat pour la fête, de même on ne découpera pas les légumes pour la salade ou préparer tout autre aliment pendant Chabbat pour la fête. (cf Kaf Ha’haim 444, 45)
- A la sortie de la fête on recitera deux bénédictions dans la Havdala: « Haguéfen » et « Hamavdil ». (Choul’han Arou’h 491, 1)
- Ceux qui suivent le Michna Broura recitent la Birkat Halévana trois jours après le Molad (Michna Broura 426, 20 d’après la majorité des décisionnaires). Les Séfaradim et les Ashkenazim qui tranchent comme l’opinion du Rachach ne recite la Birkat Halévana qu’une fois passés sept jours après le Molad (Choul’han Arou’h 426, 4; Kaf Ha’haim 61; Ben Ich ‘Hay Chana Chniya Vayikra 23). Ainsi, si à la sortie de Chavouot sont passées sept journées complètes depuis le Molad, on pourra reciter la Birkat Halévana, car c’est un moment propice pour cette bénédiction les gens etant joyeux et bien habillés.
Chavouot
- On retarde la prière de Arvit du soir de Chavouot afin de compléter les 50 jours de la Séfira, et celui qui ne peut attendre et repousser la prière jusqu’au soir, priera tôt mais attendra la nuit pour faire le Kiddouch. (Kaf Ha’haim 494, 1; Michna Broura 1)
- A Chavouot, on dit la prière: « Zman Matan Toraténou », le temps du don de notre Torah (Choul’han Arou’h 494, 1), bien que dans la Torah n’est mentionné que le sujet de la nouvelle offrande, puisque Hachem a fait coïncider cet évènement avec cette date. (Chout Harivach 96, Maharana’h Emor 127, Maguen Avraham 494, Pri ‘Hadach 1, Ma’hazik Bra’ha)
- Celui qui n’a pas dit Yaalé Véyavo, et a dit « Vatiten Lanou », ou a dit « Yaalé Véyavo » mais n’a pas dit « Vatiten Lanou », si il a terminé la Amida, ne revient pas en arrière; mais si il n’a dit ni l’un ni l’autre, il doit recommencer la prière. (cf Kaf Ha’haim 487, 26-27; Michna Broura 11-12)
- Si on a un doute si on a dit « Yaalé Véyavo » le jour de Yom Tov mais on est certain d’avoir commencé la prière de Yom Tov en ayant dit « Ata Bé’hartanou », il y a lieu de supposer qu’on a continué la prière comme il faut et que l’on a dit Yaalé Véyavo. (cf Kaf Ha’haim 487, 30)
Tikoun Leil Chavouot
- Plusieurs raisons ont étaient évoquées pour expliquer cette coutume:
D’après le Pchat, sens littéral, on reste éveillé pour étudier ce soir-là car les enfants d’Israel se sont endormi la veille du don de la Torah et Moché a eu besoin de les réveiller et de les dépêcher à se préparer à recevoir la Torah comme il est dit: « Et Moche fit sortir le peuple du campement vers l’Eternel » (Chémot 19, 17), et afin de réparer cette imperfection, on reste éveillé toute la nuit de Chavouot. (Maguen Avraham 494)
- D’après le Drach (Midrach Tan’houma Noa’h 3), l’homélie, les enfants d’Israel ont accepté la Torah en disant « Naassé Vénichma », « nous ferons et nous entendront » à propos de la Torah écrite, et ils ont accepté la Torah orale en étant forcé. Le moment principal de l’étude de la Loi Orale est la nuit lorsque l’on n’étudie pas la Loi Ecrite car on ne l’étudie pas pendant les nuits de la semaine. Et puisque nous voulons accepter la Torah Orale avec un supplément d’autorité le jour du Don de la torah, nous étudions principalement la nuit qui est le moment de la Torah Orale.
- D’après le Rémez, l’allusion, les trois Régalim, fêtes de pèlerinage dans l’année correspondent aux trois Avot, Patriarches. Pessa’h correspond à Avraham qui a accueilli les trois anges pendant Pessa’h. Chavouot correspond à Yits’hak qui ait monté sur l’autel et a était attaché, avant qu’un bélier ne soit sacrifié à sa place, et Chavouot fête du don de la Torah le son du Chofar fabriqué à partir de la corne du bélier d’Yits’hak a retenti. Soukot correspond à Yaakov comme il est dit: « il fabriqua des cabanes (Soukot) pour son bétail ». L’attribut de Yits’hak est la Guévoura, la puissance, c’est pourquoi à Chavouot on étudie la nuit afin d’adoucir les puissances d’Yits’hak.
- D’après le Sod, le sens ésotérique, le Zohar explique que cette étude nocturne vient orner la Ché’hina, la Présence Divine, qui est la Kalah, la fiancée, de 24 ornements, correspondant aux 24 Livres du Tana’h, à l’approche du Don de la Torah du lendemain. (Kaf Ha’haim 6; Michna Broura 1)
- Il est important de réunir un Minyan, un quorum de dix personnes, pour cette étude car la Ché’hina, Présence Divine réside parmi une assemblée de dix personnes. (Chla Hakadoch Masse’het Chevouot)
- Les femmes ne sont pas astreintes à l’étude du Tikoun de Leil Chavouot, mais si elles viennent étudier le Tana’h elles sont dignes de louanges. (Rav Péalim vol. 1, Ora’h ‘Haim Sod Yécharim 9)
- il est bon de lire le Tikoun ce soir-là, sur lequel il ne faut rien rajouter ou retrancher car il a était institué selon la Kabbalah; il a était en effet codifie par le Mahar’hou, Rabbi ‘Haim Vital dans le livre Ets ‘Haim d’après le Arizal, et son secret est élevé, atteint des hauteurs vertigineuses. (Kaf Ha’haim ibid)
- L’agencement de l’étude pour ce soir: on commence par le Tana’h, puis on passe aux 613 Mitsvot, commandements, ensuite au Midrach et après au Idra rabbah et les morceaux du Zohar, car ainsi est écrit dans le Zohar: « S’adonner à l’étude de la Torah, depuis la Torah jusqu’aux Nevi’im, Prophètes, et des Nevi’im aux Kétouvim, Hagiographes, des homélies des verset et les secrets de la Sagesse. » On lit des passages de chaque section, le début et la fin comme imprime dans les livres du Tikoun. (cf Ben Ich ‘Hay Chana Richona Bamidbar 4)
- L’habitude du ‘Hida était de lire debout pendant cette nuit les deux Idrot, et ce même à un âge avance. (ibid)
- On n’étudie pas les Michnayot ce soir-là. Celui qui a l’habitude d’étudier chaque jour 18 chapitres de Michna tous les jours a le droit d’étudier les 18 chapitres en journée mais pas la nuit; il n’y a pas de restriction d’étudier la Michna la nuit le reste de l’année, ni les nuits de Chabbat ou de Yom Tov, seule la nuit de Chavouot il faut éviter. (ibid)
- Les Ba’houré Yéchiva, les étudiants de Yéchiva, qui désirent étudier de la Guémara ou celui qui ne peut rester éveiller toute la nuit, étudieront au moins les morceaux du Tana’h comme imprimés dans les livres, de même qu’un passage du Midrach, du Zohar et une partie des Mitsvot.
- Il existe un principe dans l’étude en général et particulièrement pour l’étude de cette nuit, qu’il est mieux peu d’étude avec concentration et ferveur, plutôt que beaucoup d’étude sans concentration. (cf Choul’han Arou’h 1, 4)
- il est permis de s’interrompre entre deux sujets avec des paroles de Moussar, morale ou d’encouragement afin d’inciter les cœurs à la crainte d’Hachem. Qu’il est bon de ne parler ce soir-là qu’en Lachon Hakodech, la Langue Sainte (Chla Hakadoch Masse’het Chevouot).
- Il faudra faire attention de ne pas parler de propos futiles toute la nuit, et c’est un point sur lequel il faut faire très attention.