Q Peut-on dire le Kaddish ou Barekhou lorsque six hommes peuvent y répondre et que les quatre autres sont encore en pleine amida et donc ne pourront pas répondre ?
R Le Choul’han Aroukh écrit qu’il est nécessaire d’avoir 10 personnes (âgés d’au moins 13 ans) pour pouvoir réciter le kadish, la kedousha ou encore barekhou.
Dans le cas où une personne a déjà commencé la Amida et ne pourra pas répondre avec les autres, on considère qu’il fait tout de même partie du minyan.
Le Choul’han Aroukh Harav écrit que même si plusieurs fidèles ne peuvent répondre Amen, tant qu’il reste une majorité qui peut répondre., on pourra réciter le Kaddish ou Barékhou.
Le Ben Ich Haï est aussi de cet avis. Il explique que certains passages nécessitent dix hommes afin que la Chekhina soit présente. Si les dix hommes sont réunis, même si tous ne peuvent répondre, ils pourront réciter ces passages puisque la Chekhina est avec eux.
Pour certains, au moins neuf personnes sur les dix doivent pouvoir répondre Amen au Kaddish et à Barekhou, faute de quoi, on ne pourra pas les réciter.
Le Michna Beroura ainsi que le Kaf Ha’haïm rapportent cette discussion. Ce dernier tranche qu’il vaut mieux être ma’hmir, cependant dans un cas où c’est impossible, on pourra s’appuyer sur les permissifs.
Dans le cas où une personne a déjà commencé la Amida et ne pourra pas répondre avec les autres, on considère qu’il fait tout de même partie du minyan.
Le Choul’han Aroukh Harav écrit que même si plusieurs fidèles ne peuvent répondre Amen, tant qu’il reste une majorité qui peut répondre., on pourra réciter le Kaddish ou Barékhou.
Le Ben Ich Haï est aussi de cet avis. Il explique que certains passages nécessitent dix hommes afin que la Chekhina soit présente. Si les dix hommes sont réunis, même si tous ne peuvent répondre, ils pourront réciter ces passages puisque la Chekhina est avec eux.
Pour certains, au moins neuf personnes sur les dix doivent pouvoir répondre Amen au Kaddish et à Barekhou, faute de quoi, on ne pourra pas les réciter.
Le Michna Beroura ainsi que le Kaf Ha’haïm rapportent cette discussion. Ce dernier tranche qu’il vaut mieux être ma’hmir, cependant dans un cas où c’est impossible, on pourra s’appuyer sur les permissifs.
Si le Chalia’h Tsibour a commencé à dire le Kadish en présence de dix hommes et que certains d’entre eux sont sortis au milieu, il pourra poursuivre. Dans le cas où l’on est dans le dernier kadish et qu’il est suivi de barekhou, il y a une discussion entre les poskim pour savoir si le barekhou est lié avec le kadish. Si l’on considère que ces deux passages sont liés, le Chalia’h Tsibour ayant fini le kadish, pourra aussi dire barekhou. En revanche, d’autres considèrent ces deux passages comme distincts, et autorisent le Chalia’h Tsibour a terminé le Kaddish mais pas à réciter Barekhou.
Conclusion : Dans le cas d’un minyan restreint, lorsque les 10 hommes n’ont pas tous terminé leur Amida pour pouvoir répondre au Kaddish, on attendra dans la mesure du possible qu’au moins 8 ou 9 d’entre eux soient en mesure de répondre Amen. Mais en cas de force majeure, on pourrait dire le kadish ou barekhou lorsque 6 hommes seulement sont à même de répondre.