Q À la Synagogue, faut-il impérativement attendre qu’un minyan de dix hommes assiste à l’allumage de la ‘Hanoukia pour pouvoir réciter la Berakha ?
R Le Maguen Avraham écrit que le vendredi après-midi à l’approche de Chabbat, si le Minyan ne s’est pas encore constitué avant l’entrée de Chabbat, on pourra allumer avec Berakha car les fidèles arriveront par la suite et il y aura un Pirsoum Haness (propagation du miracle). Le Chaar Hatsiyoun écrit que selon les propos du Maguen Avraham, la Halakha serait identique en semaine à savoir : s’il n’y a pas Minyan à l’heure de l’allumage mais que par la suite; dix hommes viendront, on pourra allumer avec Berakha. Cependant, le Mor Ouketsia pense que s’il n’y a pas dix personnes présentes au moment de l’allumage, on ne récitera pas de Berakha. C’est aussi ce qu’écrit le ‘Hida dans Ma’hazik Berakha.
Le Biour Halakha explique cette discussion : le Mor Ouketsia pense qu’étant donné que nous n’allumons au Beit Haknesset que pour un Pirsoum Haness dans une communauté et non pas pour acquitter les fidèles – chacun ayant sa propre Mitsva à accomplir – il faut impérativement la présence de dix personnes au moment de l’allumage. Si le vendredi, alors que nous sommes pressés par l’heure d’entrée de Chabbat, il n’y a pas dix personnes lors de l’allumage de la ‘Hanoukia, on pourra tout de même procéder à la Hadlaka sans réciter de Berakha. Le Maguen Avraham quant à lui, pense qu’il n’est pas nécessaire qu’il y ait un Minyan présent au moment de l’allumage, mais qu’au moins dix hommes voient les bougies allumées durant la demi-heure qui suit l’allumage.
Le Biour Halakha amène une preuve pour conforter l’opinion du Maguen Avraham : la Guemara enseigne qu’une personne n’ayant pas la possibilité d’allumer ni d’être acquittée par qui que ce soit, pourra toutefois réciter les bénédictions de “ Chéassa Nissim “ ainsi que celle de “Chéhé’hyanou” le premier soir s’il voit les lumières de la Mitsva allumée. Les Richonim s’étonnent sur la particularité de la Mitsva d’allumage de la ‘Hanoukia pour laquelle on pourrait “se rendre quitte” simplement en observant les bougies allumées. À cela, certains répondent que la Mitsva d’allumage est liée à la notion de Pirsoum Haness. De ce fait, lorsqu’un passant voit des bougies allumées pour la Mitsva, il y a diffusion du miracle et par conséquent, la bénédiction est légitime.
Le Biour Halakha déduit de ce raisonnement que le Pirsoum Haness existe aussi lorsqu’une personne n’assiste pas à l’allumage mais observe des Nerot allumées.
Pour conclure, le Biour Halakha écrit qu’il est évident qu’il est préférable d’avoir dix personnes au moment de l’allumage pour pouvoir réciter la Berakha, mais celui qui allume avec Berakha à la Synagogue sans qu’il y ait minyan en sachant que dix hommes verront les lumières de la mitsva, a sur qui s’appuyer.
Le Biour Halakha explique cette discussion : le Mor Ouketsia pense qu’étant donné que nous n’allumons au Beit Haknesset que pour un Pirsoum Haness dans une communauté et non pas pour acquitter les fidèles – chacun ayant sa propre Mitsva à accomplir – il faut impérativement la présence de dix personnes au moment de l’allumage. Si le vendredi, alors que nous sommes pressés par l’heure d’entrée de Chabbat, il n’y a pas dix personnes lors de l’allumage de la ‘Hanoukia, on pourra tout de même procéder à la Hadlaka sans réciter de Berakha. Le Maguen Avraham quant à lui, pense qu’il n’est pas nécessaire qu’il y ait un Minyan présent au moment de l’allumage, mais qu’au moins dix hommes voient les bougies allumées durant la demi-heure qui suit l’allumage.
Le Biour Halakha amène une preuve pour conforter l’opinion du Maguen Avraham : la Guemara enseigne qu’une personne n’ayant pas la possibilité d’allumer ni d’être acquittée par qui que ce soit, pourra toutefois réciter les bénédictions de “ Chéassa Nissim “ ainsi que celle de “Chéhé’hyanou” le premier soir s’il voit les lumières de la Mitsva allumée. Les Richonim s’étonnent sur la particularité de la Mitsva d’allumage de la ‘Hanoukia pour laquelle on pourrait “se rendre quitte” simplement en observant les bougies allumées. À cela, certains répondent que la Mitsva d’allumage est liée à la notion de Pirsoum Haness. De ce fait, lorsqu’un passant voit des bougies allumées pour la Mitsva, il y a diffusion du miracle et par conséquent, la bénédiction est légitime.
Le Biour Halakha déduit de ce raisonnement que le Pirsoum Haness existe aussi lorsqu’une personne n’assiste pas à l’allumage mais observe des Nerot allumées.
Pour conclure, le Biour Halakha écrit qu’il est évident qu’il est préférable d’avoir dix personnes au moment de l’allumage pour pouvoir réciter la Berakha, mais celui qui allume avec Berakha à la Synagogue sans qu’il y ait minyan en sachant que dix hommes verront les lumières de la mitsva, a sur qui s’appuyer.
D’autres décisionnaires pensent que puisqu’il s’agit d’une discussion, on appliquera le principe de “Sakek Berakhot Lehakel”, et on allumera sans Berakha. Toutefois, s’il y a 9 neuf adultes et un enfant, on considère qu’il s’agit d’un Minyan et on pourra allumer avec Berakha.