Q Si on retire une mézouza pour en changer le boitier, doit-on la replacer avec Berakha ?
R Le ‘Hida doute quant à la nécessité de faire une Berakha lorsque l’on replace une mezouza qui aurait été retirée pour vérification. Le Pit’hé Téchouva ne comprend pas le doute et selon lui, il est évident qu’il ne faudra pas réciter de Bérakha. Cela est comparable au cas d’un homme qui porte son talit sur lui et qui l’enlève en pensant le mettre de nouveau quelques instants plus tard : il ne récitera pas de Bérakha lorsqu’il s’en vêtira la deuxième fois. Il admet qu’il y a une différence qui permettrait de comprendre le doute du ‘Hida. En effet, si après vérification, on se rend compte que la mézouza n’est pas valable, on ne la remettra plus à sa place, donc le fait de la remettre dépend de la vérification. Ainsi, lorsqu’il l’enlève, il n’est pas certain de la remettre, ce qui expliquerait qu’il soit peut être nécessaire de dire une Bérakha. Tandis celui qui retire son talit un instant, est certain de le remettre juste après.
Cependant, le Admat Kodesh affirme que nous n’avons pas tellement de doutes sur la validité d’une mézouza – d’ailleurs les mézouzot fixées sur les murs d’un endroit public ne sont vérifiées que tous les 25 ans. C’est bien une preuve que nous n’avons pas tellement de doutes que la mézouza se détériore si rapidement lorsqu’elle est mise chez un particulier.
Le Ben Ich Haï écrit que les lois relatives à la Bérakha pour une mézouza et pour un talit sont identiques. En effet, celui qui porte un talit et souhaite l’enlever un moment avant de le remettre rapidement, ne récitera pas de nouvelle Bérakha car sa première Bérakha l’acquitte toujours. Et même dans le cas de la mézouza où la Bérakha a été récité un an avant, la Bérakha fonctionne toujours. Car nous suivons l’avis qui pense que si une personne portait un talit depuis 5 jours et décide de l’enlever quelques minutes et pense à le reprendre juste après, il n’aura pas besoin de réciter une nouvelle bénédiction.
Mais il ajoute que si il y a un ésséa’h daat (détournement de la pensée) entre le moment où il l’a enlevée et celui où il décide de la remettre, il devra refaire la Bérakha. Comme dans le cas où une personne souhaite changer d’étui pour protéger sa mézouza : s’il a un nouvel étui sous la main, il fixera la mézouza dans son nouvel étui sans Bérakha, mais s’il doit aller en acheter un, et il a eu d’autres préoccupations sur sa route, il devra réciter la Bérakha en la fixant.
Le Rav écrit que celui qui ne sait pas s’il a eu un ésséa’h daat, pourra attendre le lendemain pour la fixer et il pourra faire la Bérakha sans hésitation.
Cependant, le Admat Kodesh affirme que nous n’avons pas tellement de doutes sur la validité d’une mézouza – d’ailleurs les mézouzot fixées sur les murs d’un endroit public ne sont vérifiées que tous les 25 ans. C’est bien une preuve que nous n’avons pas tellement de doutes que la mézouza se détériore si rapidement lorsqu’elle est mise chez un particulier.
Le Ben Ich Haï écrit que les lois relatives à la Bérakha pour une mézouza et pour un talit sont identiques. En effet, celui qui porte un talit et souhaite l’enlever un moment avant de le remettre rapidement, ne récitera pas de nouvelle Bérakha car sa première Bérakha l’acquitte toujours. Et même dans le cas de la mézouza où la Bérakha a été récité un an avant, la Bérakha fonctionne toujours. Car nous suivons l’avis qui pense que si une personne portait un talit depuis 5 jours et décide de l’enlever quelques minutes et pense à le reprendre juste après, il n’aura pas besoin de réciter une nouvelle bénédiction.
Mais il ajoute que si il y a un ésséa’h daat (détournement de la pensée) entre le moment où il l’a enlevée et celui où il décide de la remettre, il devra refaire la Bérakha. Comme dans le cas où une personne souhaite changer d’étui pour protéger sa mézouza : s’il a un nouvel étui sous la main, il fixera la mézouza dans son nouvel étui sans Bérakha, mais s’il doit aller en acheter un, et il a eu d’autres préoccupations sur sa route, il devra réciter la Bérakha en la fixant.
Le Rav écrit que celui qui ne sait pas s’il a eu un ésséa’h daat, pourra attendre le lendemain pour la fixer et il pourra faire la Bérakha sans hésitation.
Conclusion : S’il s’est occupé d’autres choses avant de remettre la mézouza à sa place, il devra refaire la Bérakha.
Dans notre cas, où il a un deuxième boitier devant lui et il enlève la mézouza pour la mettre dans le second boitier sans s’interrompre, il ne devra pas faire de Bérakha en la fixant avec son nouveau boitier.
Dans notre cas, où il a un deuxième boitier devant lui et il enlève la mézouza pour la mettre dans le second boitier sans s’interrompre, il ne devra pas faire de Bérakha en la fixant avec son nouveau boitier.