J’ai entendu qu’il n’est pas bon de multiplier les kadichims. Dans quelle mesure cela est vrai ? Réponse : On peut trouver dans le mishna broura la notion de ene marbé bekadichim . Donc, ne pas multiplier les kadichims. En fait, lorsque l’on dit qu’il ne faut pas multiplier les kadichims, il s’agit d’en ajouter des supplémentaires, pas ceux qui ont été instaurés par les Sages et le Ari zal. Lorsqu’une personne orpheline dit le kadich à la fin de la prière, ce ‘n’est pas un kadich supplémentaire mais régulier. Ainsi en va-t-il du kadich à la fin des korbanots. Surtout que ce kadich est importat selon le Ari zal. Puisque ces kadichims sont quasi obligatoires, alors toute personne qui peut le réciter le fera, mais l’usage est que celui qui qui n’est pas orphelin ne le dit pas. Le Mishna Broura (55,1) prévient contre ceux qui provoquent des kadichims intentionnellement pour en gagner le plus possibles, par exemple qui divisent un enseignement de torah en plusieures parties pour à chaque fois clôturer la mini étude par un kadich. On peut trouver des sources à ce Mishna Broura dans le Baer Heitev, Knesset Hagdola et d’autres maitres. On trouve une idée semblable à propos des bénédictions, où il est dit de ne pas provoquer des brakhots intentionnellement pour en gagner encore d’autres. Cela signifie qu’on peut bien sûr faire les brakhot nécessaires, qu’il ne faut surtout pas faire une Brakha Levatala. Il ne faut pas non plus faire une Brakha Shéeina Tsrikha, c’est-à-dire une béédictionn dont on aurait pu se passer mais qu’on provoque pour gagner encore une Brakha. J’ai déjà évoqué ce sujet concernant ceux qui ont l’habitude de dire des bénédictions sur des alimants le chabbat entre le kidouch et le hamotsi. Dans ce cas précis, il y a des raisons de se montrer indulgent selon des poskims notoires, parce qu’il ya une mitsva de compléter le chabbat les 100 brakhots quotidiennes car il nous manque d’autres brakhots que l’on récite les jours ordinaires. Mais cela est déjà un autre sujet. il y a des communautés qui font deux fois le kadich en séparant Torah écrite et torah orale. Voir Ben Ish ‘Haï (I, Vaye’hi,9) . après la Torah écrite ils disaient ensuite un Kadish Yehé Shlama, et après la Torah orale ils disent Al Israel. J’ai lu que cela repose sur l’idée serait que c’est uniquement lorsque les kadichim sont les mêmes qu’il y a u problème, alors que là ils sont différents. Si nous comparons la multiplication des kadichims avec le problème de la brakha provoquée inutilement, alors on ne voit pas tellement comment le fait que ce soit différents types de kadich résout le problème. Ce point nécessiterait un approfondissement. |
multiplication des kadichims
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