Question :Durant les jours obscures de la Shoah, beaucoup de nosf frères et soeurs ont quités ce monde, qu’ils reposent en paix. Malheuresement, pour un grand nombre d’entre eux, personne ne recite le kadich pour l’élèvation de leurs âmes. Est-il permis à un jeune homme de réciter le kadich en mémoire à tous ces disparus qui n’ont malheureusement personne pour leur réciter ? Réponse :L’élève du Maharam de Rotenbourg, le Tachbats Siman 425 écrit : « Un enfant peut réciter le Kadich pour sa mère défunte même si son père est toujours en vie. Cependant le Maharam ajoute et écrit que si le père voit ceci d’un mauvais oeil et s’y oppose, en aucun cas l’enfant peut reciter le Kadich pour sa mère même si celle-ci l’a demandée explicitement dans son testament. En effet, le fait que le respect dû au père a préséance sur celui donné à la mère, on se doit d’écouter son père dans ce cas là. Quoi qu’il en soit, de nos jours la coutume est de réciter le Kadich pour une maman défunte même si le père est encore vivant. » Dans le chout Harivach Siman 115 est aussi rapporté cette loi tranchée par le Maharam. Cependant le chout Maharil Siman 64 écrit : Que D. nous préserve d’omettre de réciter le kadich dans le cas où aucun orphelin ne se trouve présent à la synagogue. C’est pourquoi, tout autre personne peut réciter le kadich qui apportera certainement un repos aux âmes défuntes, même si les parents de cette personne sont encore vivants. Cependant, dans l’éventualité où si les parents s’opposent à ce que leur fils recite le kadich (peu importe la raison avancée par ceux-ci)s, le fils est soumis à l’obligation d’écouter leurs paroles et se doit de s’abstenir de la récitation des kadich comme l’a deja mentionné le Tachbats rapporté plus précedemment. Le Rama quant à lui, Siman 132 alinéa 2 écrit : » il faut réciter le kadich des orphelins après alenou léchabéa’h, même s’il ne se trouve aucun orphelin au sein de la synagogue. En effet, dans ce cas le kadich sera récité par un homme ayant perdu ses parents. Mais même celui qui a encore ses parents vivants peut très bien le reciter. Bien sur si ses parents ne sont pas contre » Le Michna Beroura (Siman 132 alinéa 11) explique et écrit que nous traitons uniquement du kadich des orphelins, et non des différents kadich pouvant être recités par le ministre officiant, pouvant être incarné bien évidemment par nimporte quel autre homme . Notre Maitre le Richon Letsion Rav Mordekhai Eliyahou Zatsal tranche la loi de cette manière dans son livre « Chout Harav harachi » (tome 1 5746-5747 Siman 192) : Notre coutume aujourd’hui est de dire le kadich juste avant de réciter alénou léchabéa’h, nous nommons communément ce kadich : « kadich des orphelins ». S’il ne se trouve pas d’orphelins present à l’office, le ministre officiant peut reciter lui-même ce kadich bien que ses parents soient encore vivants cela ne pose pas de problème, à condition toujours, que ceux-ci ne soient pas contre ». Une personne ne sachant pas clairement l’avis de ses propres parents sur la question et estime que ses parents ne seraient pas contre cette idée, il peut réciter le kadich des orphelins en s’appuyant uniquement sur son évaluation. Dans le meilleur des cas, il convient de leur demander l’autorisation. Dans le cas contraire, c’est-à-dire si nous estimons qu’ils ne vont pas nous autoriser à reciter le kadich des orphelins et a plus forte raison dans le cas où ils nous ont clairement exprimé leur refus, il convient de s’abstenir de reciter ce fameux kadich. |
Réciter kadich pour d’autres defunts du vivant de ses parents
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