Q Celui qui a acheté deux costumes, doit il faire une fois la bérakha de chéhé’héyanou en pensant aux deux vêtements ou devra-t-il réciter pour chaque costume une bérakha ?
A) Le Choul’han Aroukh écrit : Celui qui a construit une maison ou celui qui a acheté de nouveaux vêtements ou objets même s’il en avait des semblables auparavant devra réciter la bérakha de Chéhé’héyanou et s’il a racheté plusieurs fois cet objet, il récitera la Berakha à chaque fois. Même s’il a acheté des objets d’occasions, s’ils ne lui ont jamais appartenu, il récitera chéhé’héyanou. Cependant si ce même objet lui appartenait auparavant, comme dans le cas d’un homme qui a vendu un vêtement puis l’a racheté à son client, il ne récitera pas cette bérakha lors de son deuxième achat.
Le Choul’han Aroukh poursuit : C’est au moment de l’acquisition que l’on récite la Berakha même s’il n’en a pas encore profité, parce que cette bérakha exprime la joie que l’on ressent lors d’une acquisition.
Le Michna Béroura précise que ce qu’indique le Choul’han Aroukh n’est valable que lorsque l’on peut utiliser l’objet sans à avoir à apporter quelques retouches, mais dans le cas où il faut y apporter des modifications pour s’en servir, il attendra de pouvoir l’utiliser pour réciter la bérakha.
Le Kaf Ha’haïm rapporte une discussion entre les poskim au sujet du moment adéquat pour dire chéhé’héyanou : est-ce lors de l’achat ou lors de l’utilisation ? Le Maamar Mordékhaï compare cela à un fruit saisonnier : lorsque le fruit est mis en vente pour la première fois, nous pourrions déjà réciter la Berakha car la vue de ce fruit mûre prêt à la consommation procure une joie et pourtant nous attendons de le goûter pour dire chéhé’héyanou. On fera de même pour un vêtement, nous attendrons de le vêtir pour faire la Berakha. Et c’est ainsi que recommande de faire plusieurs À’haronim.
Dans le cas où une personne achète plusieurs habits à la fois même s’il ne va en porter qu’un seul la première fois, il récitera chéhé’héyanou en pensant à acquitter les autres, car selon la loi stricte, c’est au moment de l’achat qu’il fallait réciter la bérakha et il aurait donc acquitter tous ces habits avec la même Berakha. Cependant s’il a oublié de penser aux autres vêtements, il dira la bérakha sans prononcer le nom d’Hachem lorsqu’il portera les autres habits pour la première fois.
Le Choul’han Aroukh poursuit : C’est au moment de l’acquisition que l’on récite la Berakha même s’il n’en a pas encore profité, parce que cette bérakha exprime la joie que l’on ressent lors d’une acquisition.
Le Michna Béroura précise que ce qu’indique le Choul’han Aroukh n’est valable que lorsque l’on peut utiliser l’objet sans à avoir à apporter quelques retouches, mais dans le cas où il faut y apporter des modifications pour s’en servir, il attendra de pouvoir l’utiliser pour réciter la bérakha.
Le Kaf Ha’haïm rapporte une discussion entre les poskim au sujet du moment adéquat pour dire chéhé’héyanou : est-ce lors de l’achat ou lors de l’utilisation ? Le Maamar Mordékhaï compare cela à un fruit saisonnier : lorsque le fruit est mis en vente pour la première fois, nous pourrions déjà réciter la Berakha car la vue de ce fruit mûre prêt à la consommation procure une joie et pourtant nous attendons de le goûter pour dire chéhé’héyanou. On fera de même pour un vêtement, nous attendrons de le vêtir pour faire la Berakha. Et c’est ainsi que recommande de faire plusieurs À’haronim.
Dans le cas où une personne achète plusieurs habits à la fois même s’il ne va en porter qu’un seul la première fois, il récitera chéhé’héyanou en pensant à acquitter les autres, car selon la loi stricte, c’est au moment de l’achat qu’il fallait réciter la bérakha et il aurait donc acquitter tous ces habits avec la même Berakha. Cependant s’il a oublié de penser aux autres vêtements, il dira la bérakha sans prononcer le nom d’Hachem lorsqu’il portera les autres habits pour la première fois.
Le Choulkhan Aroukh dit qu’au moment où on porte le vêtement pour la première fois, on dira : “Malbich Aroumim” (“Qui habit les dévêtus”). Le Ben Ich Haï, rapporte que certains Poskim ne sont pas d’accord avec cette bénédiction, et d’après le principe : “Safek Berakha Lehakel” (“lorsque l’on a un doute sur une bénédiction, on se montre indulgent”), on s’abstiendra de la réciter. Mais il est préférable de revêtir ce vêtement le matin, afin d’avoir l’intention, au moment de la récitation des Birkot Hacha’har (et donc entre autres, celle de Malbich Aroumim), d’avoir une pensée pour cet habit.