Q Deux personnes peuvent-elles manger du lait et de la viande au même moment sur la même table ?
Réponse : Les Sages ont institué de nombreuses barrières autour de l’interdit de Bassar Be’halav afin d’éloigner l’homme de la faute. Attendu que les aliments carnés et lactés sont tous deux séparément permis à la consommation et présents dans nos cuisines, le risque “d’accident” est accru et il convient d’être très vigilant.
Une personne seule qui s’installe pour manger un plat lacté ne pourra laisser sur sa table un aliment bassari de peur qu’elle n’en vienne à le goûter.
Deux personnes qui se connaissent et qui mangent à la même table, un repas bassari et un repas ‘halavi devront placer un signe distinctif entre eux en posant par exemple sur la table un objet particulier qui leur servira de rappel. En effet, puisque ces personnes sont familières au point de ne pas se gêner de goûter du plat de l’autre, on craint qu’elles transgressent par inadvertance l’interdit de mélanger le lait et la viande. Du pain pourrait servir d’objet de rappel, à condition qu’il ne soit pas destiné à être consommé au cours du repas. S’ils mangent chacun sur une nappe différente, ils sont autorisés à manger à la même table.
Par ailleurs, si chacun s’installe à l’une des extrémités de la table, à une distance telle qu’aucun des deux ne peut atteindre le plat de l’autre même en tendant la main, il n’y a pas lieu de craindre un risque de confusion.
En revanche, si ces deux personnes ne se connaissent pas, il n’y a aucune raison de craindre que l’un goûtera au plat de l’autre et par conséquence, il leur sera autorisé de manger à la même table un plat ‘halavi et un plat bassari, même sans avoir mis de signe distinctif entre eux.
Il sera toutefois permis de poser sur un même plan de travail, des aliments carnés et lactés au même moment, à condition qu’ils ne se touchent pas.
Deux personnes qui se connaissent et qui mangent à la même table, un repas bassari et un repas ‘halavi devront placer un signe distinctif entre eux en posant par exemple sur la table un objet particulier qui leur servira de rappel. En effet, puisque ces personnes sont familières au point de ne pas se gêner de goûter du plat de l’autre, on craint qu’elles transgressent par inadvertance l’interdit de mélanger le lait et la viande. Du pain pourrait servir d’objet de rappel, à condition qu’il ne soit pas destiné à être consommé au cours du repas. S’ils mangent chacun sur une nappe différente, ils sont autorisés à manger à la même table.
Par ailleurs, si chacun s’installe à l’une des extrémités de la table, à une distance telle qu’aucun des deux ne peut atteindre le plat de l’autre même en tendant la main, il n’y a pas lieu de craindre un risque de confusion.
En revanche, si ces deux personnes ne se connaissent pas, il n’y a aucune raison de craindre que l’un goûtera au plat de l’autre et par conséquence, il leur sera autorisé de manger à la même table un plat ‘halavi et un plat bassari, même sans avoir mis de signe distinctif entre eux.
Il sera toutefois permis de poser sur un même plan de travail, des aliments carnés et lactés au même moment, à condition qu’ils ne se touchent pas.