Q Au niveau halah’ique en donnant une piece de 1euro a une femme et en prononcant que je la choisie pour epouse devient elle interdit?
R La première Michna du traité Kidouchin mentionne trois façons de se marier avec une femme :
En lui donnant soit une somme d’argent ou un objet dont la valeur pécuniaire s’élève au moins à une prouta
(un 40ème d’un gramme d’argent au taux boursier, soit environ 5 centimes d’euros aujourd’hui(
aujourd’hui, la coutume est de lui donner une bague,
Soit un chtar, un contrat dans lequel on écrit « tu m’es sanctifiée (donc tu deviens ma femme) par ce chtar
et lorsqu’on le lui donne,elle devient notre femme ou par l’union intime.
Ces trois façons ne sont valables qu’à la condition sine qua non que deux témoins cachères aient assisté à cela, et que ces actions aient été faites dans l’intention claire (verbalisée) que ce soit un acte de Kidouchin de mariage.
Par conséquent :
Il faut deux témoins pour l’argent ou la bague comme c’est l’usage aujourd’hui sous la ‘houpa.
(Une ‘houpa ne fait jamais office d’acte d’acquisition d’une femme, on y récite simplement des bénédictions avec la Présence divine.
Donc si on se marie avec une femme sous la ‘houpa sans lui donner une bague devant deux témoins, ce mariage est caduc)
De même, deux personnes doivent témoigner du don du chtar à la femme.
Enfin, au niveau de l’union intime, vu qu’il y a un manque de pudeur à assister à cela, les deux témoins doivent voir et entendre l’homme dire à la femme :
Tu seras mariée avec moi par la relation que nous allons avoir ensemble.
Ensuite, les deux s’isolent dans une chambre et dès ce moment, ils sont considérés comme étant mariés.
Toutes les autres façons possibles et imaginables de marier deux personnes sont nulles .
Conclusion: la coutume de nos jours de prendre une femme pour epouse est uniquement sous la h’oupa en lui donnant une bague.