Que fait ton si l’on oublie Barekh Alénou ?
Réponse :
La Guémara Bérah’ot (29a) nous enseigne: Lorsqu’on s’est trompé et que l’on n’a pas demandé les pluies dans la bénédiction de Birkat Ha-Chanim, on doit recommencer.
C’est-à-dire: une personne qui se trompe et qui ne dit pas Barèh’ ‘Alénou, a le statut de quelqu’un qui a omis une bénédiction de la prière, et qui est donc considéré comme quelqu’un qui n’a pas prié et qui doit recommencer sa prière s’il a achevé sa prière sans avoir dit Barèh’ ‘Alénou. Telle est la halakha selon Rambam (chap. 10) ainsi que celle du Choulh’ann ‘Arouh’ (chap.117).
Mais en fait cela dépend de la situation précise :
On se souvient que l’on a omis de dire Barèh’ ‘Alénou lorsqu’on se trouve encore dans la Birkat Ha-Chanim (la 9ème bénédiction de la ‘Amida de la semaine, qui est Baréh’énou en été, et Barèh’ ‘Alénou en hiver), et que l’on n’a pas encore conclu cette bénédiction: dans ce cas, on retourne au début de Barèh’ ‘Alénou, et on continue la ‘Amida normalement.
On se souvient que l’on a omis de dire Barèh’ ‘Alénou lorsqu’on a déjà prononcé les mots de « Barou’h Ata Hachem» de la conclusion de la bénédiction de Mévareh’ Hachanim, mais sans avoir dit « Mévarè’h Hachanim »: dans ce cas, on dit les mots « Lamédéni H’oukéh’a », et on retourne au début de Barèh’ ‘Alénou, puis on poursuit la ‘Amida.
En effet, Les mots « Barouh’ Ata Hachem Lamédéni H’oukéh’a » forment un verset des Téhilim
On se rend compte de l’oublie de Barèh’ ‘Alénou lorsqu’on a déjà conclu la bénédiction de Mévareh’ Ha-Chanim par les mots « Mévareh’ Ha-Chanim », mais sans avoir entamé la prochaine bénédiction, qui est celle de « Téka’ Béchofar Gadol »: dans ce cas, on insert entre Mévareh’ Hachanim et Téka’ Béchofar Gadol, la phrase suivante: « Vétene Tal Ou-Matar Livrah’a », puis on poursuit la ‘Amida. (Dans ce cas précis, il est bon de redire cette phrase une nouvelle fois dans la bénédiction de Chéma’ Kolénou, juste avant de conclure par « Ki Ata Chomé’a Téfilatt Kol Pé Barouh’ Ata… »)
On se souvient que l’on a omis de dire Bare’h ‘Alénou lorsqu’on a déjà entamé la bénédiction de Téka’ Béchofar Gadol: dans ce cas, on poursuit la ‘Amida, et lorsque l’on arrive à la bénédiction de Chéma’ Kolénou, juste avant de conclure cette bénédiction par la formule « Ki Ata Chomé’a Téfilatt Kol Pé », on insert le passage suivant : « Véeten Tal Oumatar Livrah’a ‘Al Kol Péné Haadama ».
On se souvient que l’on a omis de dire Barèh’ ‘Alénou lorsqu’on a déjà prononcé les mots de « Barouh’ Ata Hachem » de la conclusion de la bénédiction de Chéma’ Kolénou, mais sans avoir dit « Chomé’a Téfila »: dans ce cas, on dit les mots « Lamédéni H’oukéh’a » (voir plus haut), puis on reprend au début de la bénédiction de Chéma’ Kolénou en insérant la phrase « Vétene Tal Ou-Matar Livrah’a ‘Al Kol Péné Ha-Adama ».
On se souvient que l’on a omis de dire Barèh’ ‘Alénou lorsqu’on a déjà conclu la bénédiction de Chéma’ Kolénou, en ayant déjà prononcé les mots « Barouh’ Ata Hachem Choméa Téfila », mais sans avoir entamé la prochaine bénédiction, qui est celle de Rétsé: dans ce cas, on insert entre Choméa Téfila et Rétsé, la phrase suivante: « Vétene Tal Ou-Matar Livrah’a », puis on poursuit la ‘Amida.
On se souvient que l’on a omis de dire Barèh’ ‘Alénou lorsqu’on a déjà entamé la bénédiction de Rétsé, ou bien lorsqu’on se trouve dans les bénédictions suivantes, ou même lorsqu’on se trouve dans le paragraphe de « Elokaï Nétsor »: tant que l’on n’a pas encore dit le 2ème Yihyou Lératsone, on retourne à la bénédiction de Barèh’ ‘Alénou, puis on poursuit la ‘Amida.
On se souvient que l’on a omis de dire Barèh’ ‘Alénou lorsqu’on a déjà dit le 2ème Yihyou Lératsone, même si l’on n’a pas encore reculé (les 3 pas): on recommence la ‘Amida depuis le début. |