Q Est ce que c’est oblige de reciter les korbanotes avant les psouke dezimra dans la priere du matin?
R Je pense que le mieux est que je te traduise les paroles de Piské Techouvot, tome 1 page 111 (si tu veux voir les sources de tout ce qu’il dit, consulte cette référence et tu y verras des dizaines et des dizaines de sources à ses paroles(
Le Rama a répété ici ce qu’il a écrit dans le chapitre 1 alinéa 9 pour nous enseigner qu’il ne faut pas se tromper et croire que ces versets ne doivent être dits qu’en tant que coutume.
Tous les bené Israël disent parachat hatamid, ils ont fixé sur eux l’obligation de le dire tous les jours.
La akéda, les korbanot, pitoum hakétoret, seder ha-maarakha, ana békhoa’h, la michna ézé mékoman, la béraïta de rabbi Ichmaël sont imprimés dans les sidourim ; l’ordre de ces textes à dire provient de sources saintes des paroles de’Hazal et du Zohar Hakadoch de l’époque des guéonim et des richonim qui étaient semblables à des anges.
D’après la kabala de Rabbénou ha-Ari, cet ordre-là est obligatoire pour l’agencement des mondes supérieurs que nous ont institués nos sages pour la prière de cha’harit.
Et dans les paroles de’Hazal et des restes des grands des générations, on a vu des langages très terrifiants concernant la grandeur de la qualité du récit de ces textes ; il y a en cela de quoi expier les fautes d’Israël, fermer la bouche des forces accusatrices, adoucir la rigueur céleste, annuler les décrets durs, enlever toutes les maladies et souffrances, purifier les pensées et actions de chaque homme et lui ouvrir les portails de la techouva ; cela amène sur l’homme de la bénédiction et de la réussite dans tout ce qu’il entreprend.
Et de tout temps, la coutume était que, dans toutes les communautés et tribus d’Israël, la prière commençait par adon olam, birkot hacha’har, la akéda, les korbanot etc., et le public disait tout cela lentement et à haute voix avec le chalia’h tsibour.
L’esprit des sages n’est pas à l’aise avec le chamboulement de cet ordre saint et accepté d’Israël ; il y a vraiment de quoi être désolé à ce sujet, à plus forte raison à notre génération de renversement où les piliers du monde s’affaiblissent, et il n’y a pas de meilleurs remèdes aussi utiles aux maladies de l’âme et du corps que ceux dont l’utilité a été promise par la bouche de ‘Hazal.
Il est extrêmement étonnant que beaucoup de bené Torah comptent sur l’avis du Michna Beroura, chapitre 1 alinéa 12, qui donne l’autorisation à un baal Torah qui a un cœur pour comprendre et étudier de ne pas dire beaucoup de supplications et demandes imprimées dans le sidourim ; car cela ne concerne certainement pas parachat hatamid, ni la michna ézé mékoman, ni le ketoret dont la lecture est obligatoire, et qu’il ne pourra s’abstenir de dire qu’en cas de force majeure, s’il arrive en retard à la synagogue pour dire la amida en même temps que le tsibour ; et même malgré cela, il devra les dire après la prière.
Il fera en sorte de dire la parachat hatamid lorsqu’il est encore dans le temps de la prière. »
Korbanot avant la priere : une obligation ?
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